IRQUALIM - Ambassadeurs et produits de qualité en Occitanie

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Dans cet article vous saurez tout ce qu'il faut savoir sur les producteurs d'Occitanie. Ainsi que les labels, les idées reçues et des anecdotes...

C’est quoi IRQUALIM et ils font quoi pour les producteurs et les labels ?

Créé il y a plus de 30 ans, l’IRQUALIM (Institut Régional de la Qualité Alimentaire d’Occitanie) a pour objet d’accompagner les agriculteurs et les entreprises agroalimentaires de la région dans la valorisation de leurs savoir-faire et de leurs produits; en les soutenant dans leur parcours de reconnaissance en tant que produits « officiellement bons ».

Soutenu par la Région Occitanie, l’IRQUALIM s’appuie sur le dispositif des Signes d’Identification de la Qualité et de l’Origine au travers de l’AOC/AOP, de l’IGP, du Label Rouge ou encore de l’Agriculture Biologique. Ses missions sont l’accompagnement technique, la promotion, l’appui à la commercialisation et le développement de l'approvisionnement de proximité des filières agricoles et agroalimentaires qui s‘inscrivent dans des démarches qualité.

 

Les idées reçues

1) « Le label bio, ça s’achète ! » : pas exactement !

C’est comme le permis de conduire : on ne l’achète pas, mais ça coûte cher de le passer ! Les producteurs doivent payer la prestation de l’organisme de certification. Depuis 1991, la certification est assurée par des organismes privés. L’état, qui leur délègue cette mission, contrôle leur indépendance et leurs compétences. Les producteurs peuvent choisir librement parmi les six organismes agréés (1). Les frais de certification sont à leur charge. Et contrairement au permis de conduire, ils doivent recommencer tous les ans.

2) « Les produits bio sont toujours plus chers. » Faux

Pour les produits alimentaires issus de l’agriculture biologique, les différences de prix dépendent des circuits de distribution, des magasins, ainsi, que de la saison (surtout pour les fruits et légumes). Les produits bios ne sont pas systématiquement plus chers. Un conseil : comparez les prix au kilo.

3) Les labels environnementaux ne veulent rien dire. Faux

Il existe de nombreux labels environnementaux sur les produits de consommation courante. Ils sont fiables quand ils sont basés sur un référentiel, c’est-à-dire un cahier des charges qui décrit en détail les exigences auxquelles doit répondre le produit qui porte le logo.

 

Obtenir un signe d’identification de la qualité et de l’origine est un long parcours. En moyenne, cela prend de 3 à 5 ans.

L’Appellation d’Origine Protégée (AOP) désigne un produit dont toutes les étapes de fabrication (production, transformation et élaboration) sont réalisées dans une même zone géographique. Elle protège le nom de 470 produits français dans tous les pays de l’Union Européenne et représente également un gage de qualité à l’international.

L’Indication Géographique Protégée (IGP) désigne un produit dont au moins une étape de fabrication (production, transformation et élaboration) est réalisée dans une zone géographique définie. C’est un signe européen qui protège le nom du produit dans toute l’Union européenne. Il existe également de nombreuses indications géographique dans le monde. On en dénombre près de 9000.

L’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) est l'équivalent français de l'Appellation d’Origine Protégée (AOP) - qui lui est reconnu au niveau européen. Comme l’AOP, le label français AOC concerne les produits qui conservent un lien fort avec une zone géographique, mais aussi qui respectent un savoir-faire particulier.

 

Découvrez quelques produits d’Occitanie et leurs fameuses anecdotes

  • L’ail rose de Lautrec Label Rouge IGP

L’ail rose serait apparu dans la région de Lautrec au Moyen-Âge. La légende raconte qu’un marchand ambulant se serait arrêté dans le village de Lautrec afin de se restaurer. N’ayant pas d’argent, il aurait réglé son repas avec de jolies gousses roses.

  • Agneau de Lozère IGP

Les Agneaux de Lozère ne sont pas séparés de leurs mères, qui sont élevés sur des surfaces extensives dont la végétation est variée. Ils tètent uniquement le lait de leur mère et ne reçoivent aucun allaitement artificiel.

  • Le haricot blanc de Tarbes IGP

Le haricot Tarbais trouve son origine parmi les premiers produits importés des pays d’Amérique du Sud au XVIème siècle dans les cales de Christophe Colomb.

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